Afrique de l’Ouest/ Coût élevé du transport aérien : La CEDEAO interpelle les gouvernements
La Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) tenue le 7 juillet 2024 à Abuja, au Nigéria a été le lieu d’appeler les ministres des Transports de la Communauté à travailler avec les parties concernées à la baisse du coût du transport aérien jugé trop élevé.
Dans le communiqué final de ce sommet, la Conférence s’est dite préoccupée par le coût élevé du transport aérien dans l’espace CEDEAO. Il est considéré comme « l’un des plus élevés du continent ». De quoi freiner le développement du tourisme, du commerce et de la libre circulation des personnes et des services.
Pour remédier à ce problème, la Conférence demande aux ministres du Transport aérien et aux autorités de l’aviation civile des États membres de « travailler avec la Commission pour mettre en œuvre la politique commune de la CEDEAO en matière de redevances, de taxes et de droits d’aviation, afin de mettre effectivement le transport aérien au service du développement économique, et d’approfondir le processus d’intégration régionale ».
Les transporteurs routiers invités au respect des limites de la charge à l’essieu
Devant les nombreux dégâts causés par la surcharge sur les routes communautaires, la Conférence invite les États membres à veiller au respect des limites de la charge à l’essieu définies aux termes du nouveau texte communautaire harmonisé (Acte additionnel SA.3/07/22) sur les camions de transport surchargés. Ce afin d’éviter la détérioration prématurée des routes construites avec les ressources financières limitées des États membres.
Les Chefs d’État et de Gouvernement ont par ailleurs instruit les ministres des Infrastructures routières et du Transports des États membres de veiller à la mise en œuvre de la nouvelle politique de sécurité routière adoptée par la Conférence lors de sa session de décembre 2021, à travers l’Acte additionnel A/SA.4/12/21. Il s’agit pour la CEDEAO de réduire de moitié le nombre de décès sur les routes d’ici 2030, comme le prévoit l’Organisation mondiale de la santé dans la 2e Décennie mondiale d’action pour la sécurité routière.