Côte d’Ivoire: les infrastructures routières, un secteur en pleine évolution
Globalement, la question des infrastructures routières, aussi vitale qu’elle soit, connaît une évolution rassurante. On peut même dire qu’elle est sur la bonne voie. Et ce, depuis la crise postélectorale de 2011.
Il faut le rappeler qu’en 2011, plus de 80% du linéaire du réseau routier ivoirien était dans un état de dégradation avancé. Il a fallu, selon le ministre de l’Equipement et de l’Entretien Routier, de la mise en œuvre des deux Plans Nationaux de Développement(PND) 2012-2015 et 2016-2020. Ceci a permis la réhabilitation du réseau routier et la construction de nouvelles routes.
Toujours, selon les statistiques ministérielles, le réseau routier classé, totalise un linéaire d’environ 82 000 km. On dénote 6700 km de routes interurbaines bitumées et 247 km d’autoroute. Aussi 75 300 km de routes en terre. A ce réseau, il faut ajouter environ 200 000 km de pistes rurales permettant de desservir les plantations et les hameaux.
2000 milliards de Fcfa investis en 4 ans
A ce jour, sur la période 2016-2020, les investissements réalisés et en cours de réalisation s’estiment à 2000 milliards de FCFA. Ce sont, entre autres, le renforcement de 1022 km de routes revêtues interurbaines ; la construction et le renforcement de 447 km de voiries à travers les travaux des voiries urbaines d’Abidjan et des villes de l’intérieur. Egalement, la construction de 1590 km de routes interurbaines ainsi qu’une vingtaine d’ouvrages d’art dans tout le pays.
Par ailleurs, le dernier rapport de la Banque Mondiale affirme qu’une amélioration de l’ordre de 20% de la mobilité urbaine à Abidjan engendrerait un gain de croissance annuelle du PIB de près de 1%.
A cette question, le Ministre Amédée Kouakou aface à un confrère a été bien précis :
« Il est clairement établi que l’amélioration de la mobilité urbaine a forcément un impact sur les activités économiques. Pour améliorer les conditions de de circulation dans la ville d’Abidjan, le gouvernement a réalisé d’énormes travaux. Comme la réhabilitation de la voirie primaire, la construction du 3ème pont, la réhabilitation des feux tricolores et d’autres projets qui à terme, permettront de réduire les temps de circulation, les congestions aux heures de pointe et de réduire les coûts d’exploitation des véhicules »,
Amédée Kouakou ministre de l’Equipement et de l’Entretien Routier
L’un des projets majeurs reste la réalisation du 4ème pont. Aux dernières informations, c’est un projet qui avance dans des conditions idoines. Les travaux vont bon train et les unités de coordination veillent au respect des cahiers de charge et des plannings prévisionnels de travaux. On peut donc affirmer au regard de cette évolution que le secteur des infrastructures routières se porte bien.