Sara 2023: Les Pays-Bas veulent soutenir la Côte d’Ivoire dans la transformation locale du cacao
Pays invité d’honneur du SARA 2023, le Royaume des Pays-Bas confirment ses bons rapports avec la Côte d’Ivoire. Plus grand importateur de fèves de cacao, le Royaume veut aider la Côte d’Ivoire dans la transformation locale de l’or brun.
Les Pays-Bas sont à l’honneur de cette édition du SARA
Le Salon de l’Agriculture et des Ressources animales d’Abidjan bat son plein, au parc d’exposition flambant neuf situé non loin de l’aéroport d’Abidjan. A l’honneur cette année, le Royaume des Pays-Bas. Pour ce faire, les Pays –Bas ont mis les gros moyens : un pavillon de 350 m2 ouvert, espaces B to B pour permettre aux entreprises de se rencontrer, des espaces ateliers sur l’horticulture, le cacao et bien d’autres thèmes, des stands offerts à des entreprises. « Nous avons 120 entreprises et trois missions différentes qui viennent apporter leurs connaissances, leurs produits et réseaux pour les partager avec tous ceux qui sont intéressés », explique Mme Hind Ribeiro Bidaoui, de l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas chef du pavillon des Pays-Bas au SARA.
Au travers cette présence au SARA, il s’agit de continuer la collaboration déjà entamée dans les domaines que sont l’horticulture et le cacao. Le pays incvité d’honneur entend soutenir les autorités locales dans leurs ambitions de transformation. « Nous sommes le plus grand importateur de fèves de cacao au monde et aussi plus grand partenaire commercial de la Côte d’Ivoire, ce qui fait qu’on a une grande base de collaboration. Cette fois-ci, nous voulons soutenir le gouvernement ivoirien à transformer localement les fèves de cacao en beurre en masse et après l’exporter », confie Ben Kubbinga, Conseiller agricole du Royaume des Pays-Bas auprès de la Côte d‘Ivoire et du Sénégal. Cette transformation vise aussi les déchets (cabosses et jus) afin d’apporter de la valeur ajoutée par des solutions gagnantes-gagnantes afin de permettre aux producteurs d’avoir des revenus décents ajoute M. Kubbinga.
Présentement dans la capitale politique ivoirienne, Yamoussoukro, un programme dénommé HortiNord est en cours de développement dans le domaine de l’horticulture afin de permettre à l’aide de technologie simple d’optimiser la production de cultures comme la tomate ou le concombre. Les Pays-Bas ont développé une véritable expertise dans le domaine de l’horticulture. A titre illustratif, la Côte d’Ivoire est, selon la FAO à moins de 10 tonnes de tomates à l’hectare par an en Côte d’Ivoire, c’est-à-dire moins de 1 kg par m2 par an là où les Pays-Bas sont à 80 kg par m2 et par an.
